Aujourd’hui un article sur mon deuxième nano, si vous avez loupé le premier article il est là. Pour celui-ci, j’avais une meilleure préparation, car je prévoyais que ce mois de novembre pouvait être difficile et j’ai eu raison. Les préparations sont toujours pour moi une période d’effervescence où j’aime faire le maximum et entrevoir mon histoire avant de l’écrire pour de vrai. J’aime prendre mon temps pour préparer et découvrir les premiers éléments de mon histoire, faire les recherches nécessaires ou intéressantes.
Nanowrimo 2015 : l’épreuve en conditions difficiles
J’étais prête à l’avance, j’avais préparé le titre de mes scènes, mes personnages. J’étais bien prête, mais en version papier, car j’avais de nouveau plus d’ordi. J’étais prête à le faire une fois de plus sans ordinateur, mais mon nouvel ordi a juste ressuscité quelques jours avant le début du nano, après deux mois d’attente le service après-vente m’a remplacé la partie défectueuse. J’ai juste eu le temps de télécharger Scrivener et de mettre un peu les choses en place avant le début.
J’avais tous les chapitres dans l’ordre la majorité des évènements que je voulais dedans. J’avais pris plusieurs mois à réparer cette fois-ci, je me suis inspirée du livre de John Truby « The anatomy of story » pour les personnages et l’intrigue.
J’avais aussi fait une collection d’objets et de photos en accord avec mon thème.
La préparation à l’avance m’a beaucoup aidé dans les moments difficiles, car j’avais les événements clés définis et mes chapitres auxquels j’ai peu retouché en cours d’écriture. Heureusement que j’étais bien prête, car même comme ça ça a été difficile, j’avais des nausées et une fatigue extrême de début de grossesse et ça a vraiment été ma volonté qui m’a amené jusqu’au bout. Les jours où je travaillais, écrire même une demi-heure le soir était un énorme effort, à partir de 8 h le soir la seule chose que je voulais, c’était dormir.
Ça a été un nano difficile et j’avais adapté ma planification déjà beaucoup. Ma planification détaillée m’a beaucoup aidé pour les jours difficiles, j’ai aussi planifié mon temps d’écriture différemment, j’ai prévu des temps d’écriture différents chaque jour, les jours où je travaillais je prévoyais juste une demi-heure le soir pour écrire, mais les jours à la maison, je prévoyais plutôt 2 à 3 heures d’écriture. Ça me permettait de rester dans mon planning en restant soutenable. Vouloir écrire la même chose tous les jours n’était plus possible pour moi. Je me suis donc adaptée pour mes besoins particuliers.
Conseils de planification pour un nano difficile :
- Planifier le maximum à l’avance
- Avoir un planning de travail adapté à l’activité de chaque jour
- Ne pas lâcher
Si vous avez des questions, que vous vous lancez dans un nano en conditions hostiles ou juste que vous participez (ce qui est déjà une grande aventure) laissez-moi un commentaire.